Une journée à Iquique
On n'a pas manqué de remarquer ce panneau d'évacuation en cas de Tsunami
Après un nouveau bain dans les vagues du Pacifique, on prend un bus
pour aller au port de Iquique afin de faire un tour en bateau sur l'Océan.
On a embarqué et on prend le large en traversant le port dans lequel
de nombreux bateaux sont amarrés.
Une maman pélican et ses petits...
Les Lions de Mer se prélassent au soleil.
Un petit tour en ville dans les rues commerçantes et à l'église.
Je vais ensuite sur une plage assez fréquentée où après avoir confié mes affaires à une famille
Chilienne, je vais cette fois pouvoir nager, car la plage est surveillée et le drapeau est vert !
Je vais ensuite dans une zone détaxée "Zofri" où il y a des milliers de boutiquesoù l'on peut
acheter toutes sortes de choses à des prix intéressants. J'achète une valise afin de pouvoir
ramener en France tous les souvenirs achetés au cours de ce voyage.
J'achète également quelques bouteilles de vin Chilien pour les rapporter
à Helen mon amie brésilienne.
Le soir, avant de reprendre la route pour l'Argentine,
on s'arrête dans ce centre commercial pour dîner.
Retour au Chili et arrivée à Iquique
Pendant la nuit, on traverse le sud du Pérou,
pour arriver au petit matin à Arica au nord du Chili sur la côte Pacifique.
Ensuite on longe la vallée de Chaca qui est entourée de hautes dunes
composées de sable, de terre et de rochers.
Là encore, il y a des formes et des couleurs qui sont un ravissement !
Il y a des canyons, des montagnes étranges...C'est un spectacle exceptionnel !
Pendant plusieurs heures, on traverse la partie la plus occidentale
du Désert de Atacama qui est considéré comme le désert le plus aride du monde.
On voit à droite un petit sanctuaire sur le bord de la route.qui signale un accident mortel
survenu à cet endroit. Il y en a des centaines comme cela tout au long des routes...
L'arrivée sur Iquique, ville balnéaire, est un moment inoubliable !
On arrive au centre de la ville
Mon premier bain dans l'Océan Pacifique.
La ville est au pied de ces montagnes arides qui se colorent le soir de belles couleurs...
Mon premier coucher de soleil sur le Pacifique
Le soir, Juliana nous a préparé une dégustation de vins du Chili.
Et puis je me retrouve en bonne compagnie pour un dîner chilien.
De Cusco à Arequipa
On quitte notre hôtel le matin à 7h pour rejoindre notre autocar.On prend la route de Puno
jusqu'à Juliaca où on prend la direction d'Arequipa, ville située à 1000km au sud de Lima
dans les Andes méridionales à 2325 m d'altitude.Il y a tout le long des paysages superbes,
avec toujours ces belles montagnes de la Cordillère et les sommets enneigés.
La route traverse l'altiplano péruvien qu'on appelle Puna,
longe des lacs, traverse des gorges où les rivières s'écoulent des sommets.
Il y a de petites montagnes aux formes arrondies, très harmonieuses.
Dans notre car, je "sirote" le "Chimarrao"
Les couleurs et les formes des montagnes sont un vrai ravissement...
On arrive à Arequipa vers 19H. Je visite la cathédrale, l'église de la Compagnie de Jésus
consacrée à Santiago Matamoros qui devient au Pérou Santiago "Mata-Indios".
Je me promène sur la place d'Armes puis vers le Couvent de Sainte Catherine qui est une ville
dans la ville avec ses trois cloîtres, ses cent cellules, ses nombreuses rues et passages.
Mais à cette heure là on ne peut pas le visiter.
La Cathédrale, l'entrée du couvent de Sainte Catherine
et la façade de l'église de la Compagnie de Jésus.
Cusco, la vallée sacrée des Incas, Pisac
Promenade matinale dans Cusco...
Le "Mercado" de Cusco où on a vraiment l'embarras du choix pour acheter
des souvenirs à meilleur marché que dans les boutiques.
On peut également déjeuner pour moins d'1 Euro (3 sols).
Cette jeune péruvienne avec son enfant ne m'a pas refusé son sourire...
A travers la vallée sacrée des Incas, en route vers le site de Pisac...
La vallée sacrée des Incas
était formée par le fleuve Urubamba qui unissait le complexe de Pisac avec celui
d'Ollantaytambo, chemins naturels qui menaient à Machu Picchu en longeant ce fleuve.
Pisac est construit dans la zone de Yucay, sur la rive droite du fleuve Urubamba.
Son nom est associé à un oiseau semblable à une perdrix qui habitait la zone et
qui, semble-t-il n'existe plus. Il y avait 4 ensembles :
La partie militaire constituée par la forteresse et les casernes des soldats.
La partie religieuse composée par le Sanctuaire et le Temple du Soleil.
La ville où l'on trouve les logements des habitants privilégiés de ce lieu.
On passe une partie de l'après-midi sur ce site. Les terrasses ont des formes intéressantes,
je trouve dans ce lieu une grande harmonie. Sur la partie haute, il y a l'autel pour les sacrifices
et en contrebas les vestiges des maisons où habitaient les agriculteurs.
Il y a de superbes vues sur les montagnes alentour.
La ville était composée d'une vingtaine d'édifices disposés de manière
semi-circulaire au bord de la montagne.
Edifices du secteur religieux. L'Intihuatana, ou le lieu d'adoration principal Inca consacré
au soleil, entouré d'un mur circulaire avec une porte face à la vallée sacrée.
Deux beaux spécimens de cactus
Juliana et ce petit péruvien qui nous a accompagné sur les chemins de ce site avec sa flûte.
On va ensuite au marché artisanal de Pisac, le plus réputé de la région.
C'est immense, avec une très longue rue centrale et beaucoup de dédales
où l'on peut trouver tous les produits artisanaux existants au Pérou.
Il y a une autre partie du marché où viennent plutôt les habitants de la contrée, pour faire
leurs achats divers de produits alimentaires et autres, tels ces pots de teinture ci-dessous.
Cela ressemble à des rats grillés, je en me rappelle pas le nom de ces animaux.
(Peut-être un lecteur de ce Blog pourra me le dire).
Le soir dîner avec danses et musique péruviennes au Restaurant San Antonio à Cusco.
Ollantaytambo et Machu Picchu
Le Site Archéologique de Ollantaytambo :
Ollantaytambo est située à 75 km au nord-est de Cusco et à 2792 m d'altitude.
Cette forteresse Inca dont le nom signifie l'auberge d'Ollantay, du nom d'un guerrier,
fut le siège de combats acharnés entre Incas et Espagnols, Manco Capac s'y réfugiant en 1536
pour tenter de fédérer la résistance Inca après la chute de Cusco. C'est l'un des seuls vestiges
de l'architecture urbaine Inca avec
ses bâtiments, ses rues et ses patios. Dans la partie haute
se trouvent
les vestiges du temple, tout en porphyre rouge, les plus remarquables étant six blocs
assemblés entre eux avec une grande précision par des
blocs plus minces.
Sur l'un d'eux on peut voir un signe en
relief qui symbolise la Pachamama,
la Terre-Mère.
Les blocs furent transportés et montés jusqu'au temple
par un système de plans inclinés,
depuis les carrières qui se trouvent
à 6 km. La ville en elle-même a la forme d'un épi de mais.
Les maisons
représentant les grains, qui eux-même sont séparés par des canaux.
On prend le train en direction de Machu Picchu
Ici commence le Chemin des Incas pour monter au Machu Picchu en 4 jours.
Le Machu Picchu du quechua « vieille montagne »,
surnommée parfois La Cité perdue des Incas,
est une ancienne cité Inca, perchée sur les hauteurs de la Cordillère des Andes.
Aujourd'hui en ruine, elle se situe à une altitude de 2350 mêtres d'altitude,
dans la vallée de l'Urubamba, au Pérou. La ville sacrée Machu Picchu, oubliée pendant
des siècles, fut redécouverte par l'archéologue Hiram Bingham de l'Université de Yale,
qui écrivit un best-seller dessus. Ce site archéologique précolombien situé a 130km
au nord-ouest de Cusco au Pérou est considéré comme le site archéologique Inca
le plus important du Pérou.
La localisation de cette cité était considérée comme un secret
militaire,
mais ce sont surtout les profonds ravins et les falaises
abruptes qui faisaient sa meilleure défense.
Située à 2400 mètres
d'altitude, on peut apercevoir sur la crête de la montagne du même nom
un précipice de 600 mêtres de haut, qui se termine dans le Rio Urubamba.
Il semblerait par ailleurs que des considérations spirituelles (liées
aux lignes d'énergie terrestre)
ont complété l'intérêt stratégique de
ce choix d'emplacement.
On pense aujourd'hui que la ville a été construite sous le règne de l’empereur Pachacutec
qui débuta en 1440. La ville a été abandonnée, vraisemblablement avant l'invasion espagnole
de 1532.
D’après les recherches archéologiques effectuées sur le site,
le Machu
Picchu n’était pas une ville traditionnelle, mais plutôt une forteresse
utilisée comme palais secondaire par l'empereur et sa cour.
Le site
comporte un grand palais et des temples dédiés aux divinités Inca dans
la cour
principale, d'autres bâtiments annexes étaient réservés aux
serviteurs. On estime que le lieu ne
comptait pas plus de 750 personnes
à la fois.
Certaines théories actuelles affirment que ce lieu était une llacta,
c’est-à-dire une forteresse dédiée au contrôle de l'économie des zones
conquises.
Considéré comme la plus belle llacta de l'empire Inca,
il
aurait été construit dans le but précis de protéger l'aristocratie Inca, en cas d'attaque.
Une légende prétend que la silhouette de la montagne derrière le Machu Picchu représente
la figure de l'Inca regardant en l'air vers le ciel, avec le sommet le plus élevé, le Huayna Picchu
(jeune montagne), représentant son nez.
Le mont est aussi connu comme le "poteau d'attache du soleil".
Une des œuvres les plus célèbres du poète chilien Pablo Neruda s'intitule :
Les hauteurs de Machu Picchu:
« Machu Picchu es un viaje a la serenidad del alma, a la eterna
fusión con el cosmos, allí sentimos nuestra fragilidad. Es una de las
maravillas más grandes de Sudamérica. Un reposar de mariposas en el
epicentro del gran círculo de la vida. Otro milagro más. »
« Machu Picchu est un voyage à la sérénité de l'âme, à la fusion
éternelle avec le cosmos, là-bas nous sentons notre propre fragilité.
C'est une des plus grandes merveilles d'Amérique du Sud. Un havre de
papillons à l'épicentre du grand cercle de la vie. Un miracle de
plus. »
Macchu Picchu dans toute sa splendeur.
La montagne derrière la ville est Huayna Picchu ("Jeune sommet").
Les terrasses agricoles qui entourent et soutiennent le complexe.
Les Incas réalisaient des cultes liés aux périodes agricoles avec des cérémonies sophistiquées
au cours desquelles, leurs connaissances astronomiques et de génie civil se conjuguaient avec
leurs croyances religieuses. "L'Intihuatana" (Ci-dessus à droite) était un lieu construit à cet effet.
C'était le "Lieu où s'attache le Soleil" et sur lequel étaient effectués les rites nécessaires,
lors du solstice d'hiver, pour demander au Dieu Soleil de ne pas les abandonner,
de renaître et de commencer un nouveau cycle.
A droite, le Temple du Soleil, l'une des constructions aux plus belles finitions de tout
Machu Picchu, temple consacré à la principale divinité Inca. Ce temple possède trois fenêtres,
desquelles deux permettent le passage exact des rayons solaires pendant les solstices d'été
et d'hiver. La troisième est appelée "Fenêtre des Serpents" parce qu'elle montre des perforations
autour de son cadre, par lesquelles des serpents auraient été introduits dans l'enceinte.
Au hasard du cheminement à l'intérieur de la ville sacrée...
Juliana et notre guide Juan Carlos
Ces 2 petits lapins ont trouvé refuge à l'arrière du Temple du Condor...
Cette visite du site de Machu Picchu à la fois m’a donné un
grand bonheur et en même temps m'a laissé sur un sentiment de grande
frustration. J'aurais aimé avoir beaucoup plus de temps pour mieux sentir et pénétrer ce
lieu chargé d'un mystère qui vous fait un peu basculer hors du temps....
J'ai alors décidé que je reviendrais dans 1 an ou 2 pour prendre tout le temps
nécessaire afin de satisfaire au mieux mon désir d’une communication profonde
avec ce sanctuaire historique…
Que ceux ou celles qui lisent ce blog et qui seraient tentés par cette aventure me le fassent savoir !
Cusco, capitale de l'Empire des Incas et les sites archéologiques qui l'entourent
Cusco capitale de l'Empire Inca
Cusco ou le "Nombril du Monde", est située entre 3200 et 3400 m d'altitude,elle est considérée
comme une ville sacrée et fut le
centre de l’Empire des Incas qui s’étendait jusqu’à
Pasto en Colombie et
jusqu’au Rio Maule au Chili.
les empereurs Incas furent 13 à dominer la vallée
du Rio Huatanay
sur laquelle se dresse la ville de Cusco vers 1200 après J.C.
Ils bâtirent cet Empire en moins d’un siècle qu’ils nommèrent Tahuantinsuyu ce
qui veut dire
"les quatre parties du monde".
Dès le
début de la conquête, on procéda à la fondation espagnole de la ville en mars
1534.
L’arrivée
d’une nouvelle culture transforma les temples et les palais Incas en demeures
et en églises
coloniales. Peu à peu, la ville devint le symbole du métissage, non seulement du point de vue
architectural mais aussi et principalement du point
de vue culturel.
Malgré les
dégradations subies pendant les guerres de la conquête et durant la
colonisation,
Cusco conserve encore une grande quantité de vestiges
archéologiques qui rendent compte
de son passé glorieux et majestueux.
qui mêle
harmonieusement les civilisations Inca et Espagnole.
...En allant vers la place d'Armes où se trouve la Cathédrale qui fut bâtie sur le
palais de l'Inca Wiracocha, avec une façade de style Renaissance.
Le Temple
de la Compagnie de Jésus construit en 1571 sur les terres de l’Amarucancha,
ancien palais de l’Inca Huayna Capac avec une façade de style baroque andin.
Temple et
Couvent San Francisco fondé en 1645. Il possède 2 façades
et un seul clocher en
pierres de taille de style espagnol ancien.
Eglise et Couvent de la Merced de style baroque,
construite entre 1657 et 1680.
Temple et
Couvent de Santo Domingo / Koricancha
El Koricancha était l’une des constructions les plus remarquables
du Cusco Inca.
C’était le principal Temple des Incas et il signifie Palais
d’Or. Il fut construit par Manco Capac
vers l’an 1250, avec Wiracocha comme
dieu suprême. Plus tard, l’Inca Pachacutec,
autour de 1440, l’arrangea et le
transforma, le dieu Soleil devenant la divinité Inca supérieure.
Les
Espagnols notèrent par écrit qu’ils eurent l’opportunité de voir le Temple avant
sa destruction et
son pillage et que ce fut l’édifice le plus magnifique qu’ils
virent en Amérique et même en Espagne.
Les murs étaient recouverts avec de
l’or, des pierres précieuses,
tandis que les plafonds étaient recouverts de
plumes multicolores…
Les
Espagnols élevèrent sur cette construction d’origine l’église et le couvent
dominicains.
Plus d'informations
Ce mur de
pierre, vestige du palais de l’Inca Roca,
maintenant mur d’enceinte de
l’Archevêché de Cusco.
Un
récupérateur de bouteilles plastiques
Belle vue
sur Cusco
Les enfants, les femmes et mon groupe de brésiliens.
Visite du
site archéologique de Sacsayhuaman (A 2km au Nord-Est de Cusco) :
Vestiges
d’une construction à caractère religieux. Sans doute le Temple le plus
important
du Haut Cusco, dédié à la cosmologie andine, à la vénération du
Soleil, de la Lune et des Etoiles.
La taille de ses pierres, certaines pesant
entre 90 et 120 tonnes,
lui vaut la qualification de cyclopéen.
Puis visite
du site archéologique de Qenko (A 3km au Nord-Ouest de Cusco) :
Qenko ou
« Labyrinthe » daterait de 1500 après J.C. et serait un lieu sacré
où
se tenaient des cérémonies à l’honneur du Soleil, de la Lune et des Etoiles.
Site
archéologique de Tambomachay (A 8km au Nord-Ouest de Cusco) :
Construit aux
alentours de 1500 après J.C., aurait une fonction religieuse
importante liée à
l’eau et à la régénération de la terre.
Le soir, on
assiste à une présentation de danses traditionnelles péruviennes.
Le Temple de Koricancha la nuit
Dîner dans
un restaurant avec musique péruvienne et danses métisses
pour exorciser le
traumatisme de la conquête…
Puno, le lac Titicaca, les îles flottantes des Uros
Portail de
la cathédrale de Puno construite au 16ème. Sa façade fut sculptée
par le maître tailleur
de pierres péruvien Simon de Asto. C’est un exemple du
baroque espagnol auquel se mêlent
des éléments andins, sans doute une influence
de la civilisation Inca.
Ces belles
péruviennes…On voit ici l’évolution en ce qui concerne le « portage »
dans le dos…
On est
monté dans les vélos-taxis qui vont nous emmener au port sur le lac Titicaca.
2 jeunes
brésiliennes ravies de ce mode de transport.
Une petite
péruvienne qui va nous accompagner sur le lac.
Voici enfin
le Lac Titica qui s’étend devant nous :
Ce lac est
très important dans la mythologie andine car, selon la légende, Manco Capac et
Mama Ocllo, enfants du dieu Soleil et fondateurs de l’empire Inca émergèrent de
ses eaux.
Le Pérou et
la Bolivie se partagent la souveraineté de ce lac navigable, le plus haut du
monde
(3810 m).
65 km de large et une profondeur
maximum de 284 m.
Plus d'informations
Une vue sur
le port avec en arrière-plan la ville de Puno
Quelques
belles vues sur le lac…
On arrive sur le territoire
des Uros…
Les Uros sont un peuple
disparu peuplant anciennement les îles flottantes du même nom,
dans la baie de
Puno, sur le lac Titicaca. Les Uros se sont éteints complètement,
dans les années 1950, abandonnant leurs terres de roseaux aux Indiens Aymaras
de Puno.
Ces derniers occupent les îles flottantes à des fins touristiques,
et y perpétuent les traditions Uros.
Installés à six kilomètres de la ville de Puno, ils vivent sur un archipel de
35 îles flottantes
créées de toute pièce avec la Totora, une sorte
de roseau qui pousse sur les bords du lac
et qui sert également à construire
les habitations, le mobilier et les bateaux.
Chacune de ces îles est habitée par 7 à 8 familles. Ces Uro-Aymaras s’appellent eux-mêmes
« Kotsuña », le « Peuple
Lac », et leurs origines remontent aux époques antérieures aux Incas.
Ils
conservent la tradition de la pêche artisanale et de la chasse aux oiseaux
sauvages.
Les hommes sont d’habiles conducteurs de radeaux de totora et les
femmes
sont d’adroites tisseuses. Le climat froid et sec, caractéristique de la
région,
y est atténué grâce à l’action constante de l’évaporation de l’eau du
lac.
Plus d'informations
La visite
des îles flottantes des Uros
On arrive
sur l’une de ces îles…
Juliana
avec notre petite protégée
Joli visage
avec ces beaux cheveux noirs coiffés en tresses…
J’ai
sympathisé avec notre guide Uros qui s’appelle Zacharias.
sur ces îles, la manière de les construire et de les
entretenir avec la Totora qui est liée en bottes
pour assurer un
« sol » d’une épaisseur de 1m50. Ils boivent l’eau du lac et mangent la chair
qui est à l’intérieur de cette
Totora qui les protège des maladies…
On est vraiment dans un autre monde et les échanges avec cette population sont passionnants.
J’ai pris
place sur une barque des Uros pour me rendre sur une autre île.
L’école
construite sur l’une de ces îles.
Adieu à
notre petite protégée qui a retrouvé sa maman et son petit frère.
On quitte
Puno pour remonter sur l’Altiplano à plus de 4000 m.
On fait un arrêt dans la ville de Juliaca située à 50 km de Puno, qui est un centre commercial
important où se trouve l'aéroport et une université avec 3000 étudiants.
On retrouve
les magnifiques paysages de l’Altiplano.
La population est composée de
« Quechuas ».
Beaucoup de
cultures, de petits lacs, des cours d’eau, des hameaux…
On traverse
de petites villes comme Ayaviri et Sicuani.
On
rencontre également des troupeaux de lamas blancs.
Le coucher
de soleil sur les montagnes est un magnifique spectacle.
Mais la
nuit tombe et on arrive à Cusco vers 21h.
Visite de La Paz et du site archéologique de Tiwanaku
Le matin,
visite de La Paz avec une guide bolivienne…
La Place
d’Armes, Le Siège du Gouvernement, La Cathédrale, L’église San Francisco etc...
Une rue au
centre de La Paz
Le siège du Gouvernement
J’ai
sympathisé avec un petit cireur de chaussures masqué
afin que ses camarades
d’école ne le reconnaissent pas…
Une vue sur
l’une des collines qui entourent La Paz.
La Place
d’Armes et la Cathédrale.
Scènes
ordinaires de la rue…
A
l’intérieur de la Cathédrale un Christ et la Vierge Marie enveloppés de capes
qui ont la forme d’un mont et qui sont décorées avec des motifs Incas !...
J’ai été
heureux de trouver ce Saint Roch qui a été si souvent
mon compagnon sur les
Chemins de Compostelle.
Au
centre-ville, l’un des nombreux véhicules de transports de passagers.
Cette belle
façade de l’église où on peut remarquer de nombreux motifs
provenant des
civilisations anciennes (Tiwanaku) et de celle des Incas.
A
l’intérieur de l’église, il y a de superbes rétables dorés du 16ème
siècle.
Je vais
ensuite au Mercado acheter quelques souvenirs.
Juliana
avec cette Bolivienne qui nous a vendu des fossiles de trilobites
datant de
quelque centaines de millions d’années…
Au cœur de
la ville, cette usine de production de la Bière Bolivienne.
Est-un
four pour cuire de la poterie ou faire sécher des briques ?
Cette
petite Bolivienne nous propose des statuettes de Pacha Mama
(Déesse de la Lune
et de la Terre) et de Tata Pacha (Dieu du Soleil).
On arrive
sur le site de Tiwanaku où se trouvent les vestiges d’une civilisation qui a
disparue
avant celle des Incas et qui fut contemporaine de celles de l’Egypte
et de l’Orient.
Le temple
de Kalasasaya présente des similitudes avec les ruines
archéologiques de
Baalbek au Liban.
La Porte du Soleil
l’une des plus grandes merveilles archéologiques
d’Amérique, avec gravé sur la pierre
un calendrier d’origine vénusienne qui
divise l’année en 290 jours.
Tiwanaku plus vieille cité du monde ?
Des enfants
qui nous proposent des souvenirs…
Retour sur
l’altiplano en direction du Pérou…
L’arrivée à
la frontière avec le Pérou.
Puno, la
nuit.
La
cathédrale. Une rue au centre de
la ville.Puno, porte
d’accès vers le lac Titicaca,
se trouve sur les rives nord du lac à une
altitude de 3850 m.
Nord du Chili - Altiplano bolivien - La Paz
On rejoint dans la soirée la ville de Calama après être passé tout près de Chuquicamata
la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde. Dans cette ville nous sommes étonnés
de trouver à 2 pas du désert de Atacama un gigantesque centre commercial qui offre
un contraste saisissant avec les régions que nous venons de traverser.
On fait la
route de nuit pour rejoindre Arica au nord du Chili, à travers des régions
désertiques
le long de la côte Pacifique. Il y a des gorges profondes au milieu
de dunes rocheuses
avec des cultures et des habitations au creux de ces
vallons.
Entre autres la « Quebrada de Camarones ».
Après Arica
on prend la direction de La Paz, capitale de la Bolivie,
en passant par Putre
et Patacamaya.
avec les volcans
Parinacota (6348 m) et Pomerape (6222 m) qui s’élèvent au-dessus du
lac
Chungara, l’un des plus hauts du monde (4520 m).
avec des sommets enneigés.
le sommet des volcans, mais c’est
quand même un spectacle magnifique…
On passe la
douane entre le Chili et la Bolivie et on arrive sur l'Altiplano Bolivien
qui
doit se situer à une altitude proche de 4000 m.
L’altiplano
bolivien est habité par des populations qui remontent à des périodes
antérieures
à celle des Incas et qui pourraient être en lien direct avec la
civilisation de Tiwanaku
vieille peut-être de quelques milliers d’années….
par la Cordillère des Andes.
On traverse
l’altiplano pendant près de trois heures, c’est superbe !
au loin, de petits hameaux, des maisons en terre.
mais aussi des moutons et des vaches.
avec leur jupes multicolores,
On arrive à
La Paz vers 19h à la tombée de la nuit.
(3650 m) avec 2 millions d’habitants.
L’arrivée
est superbe, on domine la ville qui est dans une cuvette et s’étend sur tous
les bords.